vente à réméré
Quelles lois régissent la vente à réméré ?
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Temps de lecture :2 Minutes, 41 Secondes

Le réméré ou vente immobilière avec faculté de rachat est encore peu connu en France. Cependant, c’est la meilleure alternative pour ceux qui cherchent à restructurer leur dette. La vente à réméré s’adresse particulièrement aux propriétaires de bien immobilier. En effet, c’est une vente de bien immobilier dans laquelle le vendeur conserve un droit de rachat. Comparé à une vente classique, le réméré est encore plus avantageux, notamment pour le vendeur. Dans cet article, on va définir ce qu’est la vente à réméré. Quels sont ses avantages ? Et quelles sont les lois qui la régissent ?

La vente à réméré : comment ça marche ?

Pour réaliser une vente à réméré, le propriétaire du bien immobilier / vendeur doit trouver un acheteur / investisseur. Il a le choix entre le chercher lui-même ou faire appel à une agence immobilière. Ceci fait, les deux parties doivent se convenir du prix du bien, du délai de rachat et du montant de l’indemnité d’occupation. En effet, mis à part le droit qu’il conserve un droit de rachat, le vendeur a également la possibilité de rester. Mais en contrepartie, il devra verser une indemnité d’occupation en guise de loyer. Comme cité ci-dessus, le réméré est une pratique peu connue en France. Cependant, son origine remonte au Moyen-âge. Dans les années 1980, ce sont surtout les banques qui se servaient de la vente à réméré. Et au fil des années, les particuliers l’ont adopté petit à petit. Maintenant, la question est de savoir pourquoi vendre son bien au lieu d’emprunter à la banque. Eh bien, il faut préciser que le réméré s’adresse particulièrement à ceux qui sont inscrits dans le FICP (Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers). Autrement dit, à ceux qui ne peuvent plus emprunter à la banque / A ceux qui risquent une saisie immobilière ou à ceux qui ont un projet à financer.

Les lois qui régissent la vente à réméré

articles code civil réméré
Crédits : Pixabay

La vente à réméré existe depuis le Moyen-âge. Cependant, il a fallu attendre l’année 1804 (16 mars 1804) pour qu’elle soit conservée dans le Code Civil de Napoléon Bonaparte. Comme cité précédemment, le réméré est une vente immobilière un peu différente de la vente classique. Et elle est régie par les articles 1659 jusqu’à 1673 du Code Civil. Dans le réméré, le vendeur bénéficie d’une faculté de rachat qui se définit comme suit : La faculté de rachat est un pacte par lequel le vendeur se réserve de reprendre la chose vendue, moyennant la restitution du prix principal et le remboursement dont il est parlé à l’article 1673. L’article 1673 quant à lui stipule que : le vendeur qui use du pacte de rachat doit rembourser non seulement le prix principal, mais encore les frais et loyaux coûts de la vente, les réparations nécessaires, et celles qui ont augmenté la valeur du fonds, jusqu’à concurrence de cette augmentation. Il ne peut entrer en possession qu’après avoir satisfait à toutes ces obligations. Autrement dit, le vendeur ne doit pas uniquement rembourser le prix de rachat, il doit également payer les frais d’entretien.

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alcoolémie au volant
Quels problèmes en cas de contrôle alcoolémie positif au volant ?
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Sur les routes, la première cause de décès est l’alcool. Il est responsable d’un accident sur trois. Il ne faudrait pas oublier que c’est une substance psychoactive de ce fait, il n’est pas compatible avec la conduite. De plus, ses effets sont nombreux, et cela se voit dès le premier verre consommé. En cas de contrôle d’alcoolémie positif au volant, ci-après les problèmes qui attendent l’automobiliste concerné.

Ce que dit la loi

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de différencier l’alcoolémie contraventionnelle et l’alcoolémie délictuelle. Selon cet avocat alcool volant Marseille, la première est la conduite sous l’influence de l’alcool, et elle est punie d’une simple contravention. C’est le cas quand le taux d’alcoolémie mesuré par un éthylomètre est égal ou supérieur à 0,25 mg/l d’air expiré ou 0,50 g/l de sang. Mais il faut que ce soit moins de 0,40 mg/l d’air expiré ou 0,80 g/l de sang. Si le taux d’alcoolémie est supérieur à ces chiffres, on parle de délit. Dans ce cas-là, les sanctions sont sévères. Il y a le retrait de 6 points sur le permis de conduire. Notons aussi l’amende de 4ème classe : 90 euros pour une amende minorée, 135 euros pour amende forfaitaire simple et 375 euros pour une amende majorée.

Récidive, permis probatoires et accidents routiers

Si l’alcool au volant est une récidive, le risque est l’annulation du permis de conduire pendant 3 ans, une amende de 9.000 euros, l’immobilisation du véhicule et une peine d’emprisonnement de 4 ans. Pour les automobilistes apprentis, il est interdit de dépasser 0,2 g/l, soit 0,1 expiré. À noter que la moindre goutte d’alcool fait dépasser ce seuil. Concernant les sanctions, précisons la perte de 6 points. La première année, c’est la perte de permis, car le solde initial est de 6 points. Ensuite, il y a l’amende de 125 euros et l’immobilisation du véhicule. En cas de facteurs aggravants, il y a une suspension du permis de conduire jusqu’à 3 ans. En cas d’un accident sous l’emprise de l’alcool, s’il y a une blessure, les sanctions sont 5 ans de prison, 75.000 euros d’amende, retrait de 6 points, confiscation du véhicule et suspension ou annulation du permis jusqu’à 10 ans. S’il y a un décès, c’est 7 ans de prison, 100.000 euros d’amende, 6 points perdus et retrait de permis jusqu’à 10 ans.

La conduite sous l’effet de l’alcool

alcool et conduite
Crédits : Pixabay

L’alcool au volant est strictement interdit, car c’est une substance qui a des effets négatifs sur l’organisme, et c’est ce qui augmente le risque d’accident. Plus la dose est élevée, plus ses effets sont importants. Les boissons alcooliques diminuent grandement les capacités à conduire un véhicule. Elles baissent l’attention et la vigilance de l’automobiliste. Également, elles affectent la coordination des mouvements. Aussi, elles troublent la vision. Il y a encore la baisse des réflexes ainsi que l’allongement du temps de réaction. Par ailleurs, l’alcool désinhibe ainsi, il incite le conducteur à une mauvaise appréhension des risques et à des prises de risques inconsidérés (doubler sans visibilité, excès de vitesse…). De même, il est connu pour rendre agressif. S’il est associé à la fatigue, il entraîne une somnolence au volant.

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